Le 7 novembre 2024
L’effet Trump sur vos portefeuilles
Les marchés ont horreur de l’instabilité! Celle causée par une campagne électorale désordonnée a contribué à maintenir les marchés à un bas niveau malgré la chute de l’inflation et la reprise économique.
Des évènements comme les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient ont aussi cet effet sur les bourses. L’anticipation des résultats financiers des grandes entreprises, les réunions de l’OPEP qui influencent le prix du brut contribuent à la volatilité des marchés.
L’élection présidentielle met fin à cette période d’instabilité aux États-Unis, d’où la hausse phénoménale des marchés au lendemain de l’élection de Donald Trump.
Si madame Harris avait été élue, on aurait enregistré une importante hausse des marchés, tout comme on l’a observé après l’élection de M. Trump. Cette hausse aurait peut-être été moins importante en raison des perturbations annoncées par Trump s’il n’avait pas été élu.
La victoire de M. Trump est sans équivoque et n’engendra pas de contestation. Donc pas d’instabilité.
Regardons cela de plus proche
Dans un article paru le 7 novembre dernier dans le journal Investment Executive, Jack Manley de J.P. Morgan affirmait :
Rouge ou bleue, l’économie américaine se développerait. Sous Obama, le S&P 500 a crû de 16% par année, tout près de 16% sous Trump et 15% sous Biden. Et ce, pendant que l’économie se développait au rythme de 2% à 2,5%.
L’histoire nous apprend que, si vous êtes un investisseur à long terme, toutes ces choses ne deviendront que du bruit.
Dans son édition du 6 novembre, le journal Les Affaires titrait : Des gens d’affaires s’inquiètent de l’effet Trump sur l’économie canadienne
Son discours fait craindre pour le secteur manufacturier canadien. Si Trump met en place ses tarifs de 10%, cela pourrait entraîner des coûts économiques de 30 milliards de dollars par année. D’un autre côté, les Américains ne peuvent, à eux seuls, suffire à la demande d’énergie des états du Nord-Est et, comme le mentionnait madame Candice Laing, la directrice générale de la Chambre de commerce du Canada, « avec 3,6 milliards de dollars d’échanges commerciaux chaque jour, le Canada et les États-Unis sont les partenaires internationaux les plus étroits l’un pour l’autre. La circulation fluide et efficace des biens et des personnes à travers notre frontière (…) demeure essentielle pour les économies des deux pays ».
La Presse du 6 novembre présentait un interview avec M. Clément Gignac, sénateur et économiste.
Pour Clément Gignac, l’élection de Trump pourrait être l’électrochoc qui pousserait le gouvernement canadien à complètement revoir sa politique économique.
« Je pense que le Canada, depuis les quelques dernières années, a une stratégie de redistribution de richesse et non pas de création de richesse», résume-t-il.
« Avec un PIB par habitant qui recule et une croissance démographique négative en vue, le pays devra à son avis changer de stratégie. »
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Attention!
Il est crucial de se rappeler que le rôle principal d’un conseiller financier est de gérer et de préserver la croissance de votre patrimoine. L’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait entraîner des ajustements ou un rééquilibrage de vos placements. Nous nous engageons à veiller au grain.
L’entreprise Investissements Russell a récemment publié une étude révélant que la contribution d’un conseiller à la croissance de votre patrimoine est de 3,2%.
Cet avantage découle de sa capacité à ajuster vos portefeuilles lorsque cela est nécessaire. Seriez-vous capable de le faire vous-même?
Conclusions
L’arrivée d’un personnage comme Donald Trump pourrait perturber l’ordre mondial. À moins de crises comme l’éclatement de la bulle technologique ou celui des « subprime », les bourses vont continuer de croître. Notre rôle consiste toujours à insérer vos portefeuilles dans ces mouvements de croissance.
« Au cours des 20 dernières années, les politiciens américains n’ont eu que peu d’impact sur les marchés boursiers. »
Gilles Larose