Beaucoup de conseillers craignent d’être inspectés car ils savent très bien que leur tenue de dossiers est déficitaire et sujette à reproches.
Analyses de besoins manquantes ou incomplètes, Profil de risque absent en fonds distincts, Peu ou pas d’informations sur la situation financière des clients, Remplacement de police mal faite, Absence de notes au dossier. …
Règlement sur l’exercice des activités des représentants et à l’article 17 (8) du Règlement sur le cabinet, le représentant et la société autonome, en plus de contrevenir à l’article 94 de la Loi sur l’Autorité des marchés financiers
Il n’y a rien de frauduleux dans tout cela. Mais ces articles doivent être pris au sérieux.
Pourquoi attendre une première inspection, voire la seconde avant de procéder. Quand on calcule les amendes, les frais et les honoraires d’avocats, on arrive facilement à près de $30,000.
Consulter bon billet sur la compagnie FRAM: « Pay me now or pay me later »
Alors qu’un exercice de mise en conformité non seulement aurait coûté qu’une fractioin du $30K, mais aurait facilement généré des revenus de nouvelles ventes bien en excès des coûts.
Mais on est dans le syndrome « Ça ne m’arrivera pas à moi » Heureusement que tous les clients des conseillers ne pensent pas ainsi.
Mettre un bloc d’affaires en conformité veut dire:
- Pour chaque contrat d’assurance, s’assurer de la présence d’un ABF complète et d’un profil de risque s’il y a placements
- Sinon, communiquer avec le client pour solliciter une rencontre de mise à niveau de ses besoins.
Pas compliqué, mais difficile à faire à travers le quotidien. Il faut en faire un projet en parallèle du fonctionnement quotidien du bureau.
Je défie quiconque de prétendre qu’une telle opération ne rapportera pas 5, 10, 20 fois les sommes investies dans sa réalisation.
Gilles Larose
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